Il est 23 heures, jeudi soir, à mon bureau chez moi, j’ai rendez-vous par Skype avec mon coach. Je l’ai choisi dans le team d’une célébrité en la matière en Californie car avec ces 9 heures de décalage, cela me permet de fixer ces séances plus facilement en-dehors des horaires de bureau. J’ai choisi de me faire coacher car les challenges qui m’attendent en ce moment sont multiples.
Je suis entrepreneure d’un produit à la fois innovant et d’une marque non connue alors qu’on apprend à tous les cours de marketing que de lancer un nouveau produit et une nouvelle marque en même temps est suicidaire … Cette aide extérieure m’a été très bénéfique pour atteindre mes objectifs professionnels et m’a même aidé au plan privé. Ce coach m’a aidé à focaliser, à me concentrer sur l’important, à pousser plus loin, à me dépasser, à avoir confiance, à utiliser des outils comme le « vision board », une sorte de tableau de bord avec des lignes de mire très claires liées à des délais à respecter. Même si ces rendez-vous hebdomadaires et nocturnes sont astreignants et que les tâches nécessitent beaucoup de temps et de se « reprogrammer » avec forcément une réticence au ventre face au changement, cela aura été très profitable.
Cette année-là, j’ai réussi à décrocher une des plus grosses commandes en me concentrant dessus comme jamais. Je me suis également permise de travailler plus à l’opportunité. Ce n’est pas la première, d’ailleurs ni la dernière fois que je fais appel à un coach. A la création de notre entreprise, nous avions déjà décroché le coaching de Genilem, cette association qui vient en aide aux start-ups. Pendant trois ans, nous avions bénéficié des conseils de trois de leurs coaches, ce qui nous avait permis de ne pas rester la tête dans le guidon au moment du démarrage avec les différentes urgences à gérer mais de s’octroyer des moments de réflexion, hors du rush quotidien. Ensuite, nous avions aussi bénéficié des précieux conseils d’un serial‑entrepreneur. Ce derniers nous aura professionnalisé à la vente, et encore aujourd’hui, nous appliquons ses précieux conseils tant à la vente, qu’à l’industrialisation et dans la stratégie d’entreprise.
Je crois qu’il est extrêmement bénéfique de pouvoir se faire coacher. Pourtant, je ressens comme une certaine réticence à l’exprimer car il me semble que notre culture nous dicte plutôt qu’on doit y parvenir pas nos propres moyens … sinon, cela n’a pas la même valeur ! C’est un peu comme la question au 21ème siècle de l’utilisation d’internet voire de la calculette au bac !! Est-ce qu’il y a des sportifs d’élite qui n’ont pas de coaches ? Trouve-t-on aberrant qu’ils se fassent coacher ? La réponse est évidemment négative. Dans une société avec tant de changements et une accélération des événements, pourquoi ne pas utiliser tous les moyens qu’on nous offre ? On dénombre beaucoup d’entrepreneurs, d’hommes politiques, de sportifs, d’artistes et autres célébrités qui ont recours au coaching aussi bien au niveau professionnel, privé, santé, physique, alimentaire, mental ou spirituel.
Dans tous les cas, je continue à me faire coacher et ce sur plusieurs plans. Car je choisis de vivre une vie pleine et extraordinaire … et que je souhaite à mon tour inspirer d’autres personnes et transmettre ce que j’ai découvert …